Anakao n'existerait pas sans Tuléar, c'est le point d'approvisionnement, de passage, la ville qui administre la région.

Tuléar, Toliara en Malgache, point d'arrivée de la RN7 et de nombreux touristes, est considérée comme la capitale du sud ouest de Madagascar. C'est une ville aux influences Africaines marquées, bruyante et haute en couleur. Tuléar est un passage presque obligé d'un séjour à Anakao puisque c'est là que se situe le port d'embarquement des bateaux rapides de transfert.

Tous les standing d'hôtels sont présents à Tuléar ainsi que quelques bons restaurants ce qui permet de rendre l'étape agréable. Une grosse activité nocturne également pour ceux qui aiment la nuit avec des discothèques réputées. Le proverbe dit que Tuléar est la ville qui ne dort jamais !

Pendant la journée le centre de Tuléar et son grand marché (le bazar be) est très animé. Ce n'est pas un marché artisanal plus ou moins artificiel mais un vrai marché ou les gens vont faire leurs achats, légumes, fruits, viande ou poisson pour l'alimentaire et tout ce que l'on peut imaginer de quincaillerie bon marché se trouve quelque part dans le bazar be. Il est bon de s'y promener un peu pour observer les gens.

Tuléar est peuplé de nombreuses ethnies mais est plutôt Vezo. Les autres ethnies présentes viennent 'à la ville' pour y trouver des emplois, comme partout dans le monde. Les Antandroye venu du sud ont quiittés leur brousse pour tirer les posy posy. On trouve aussi des Tanalana, mahafaly, Marsikoro ...

Pour se déplacer à Tuléar on utilise les fameux posy posy, prononcer pousse pousse, qui sont en fait tirés, soit par des bras pour les plus anciens, soit par des vélos pour les nouveaux. Il y a des posy posy partout qui participent largement à l'animation ambiante. On peut aussi utiliser des taxis notamment lorsque les courses sont plus longues.

A noter une visite intéressante à Tuléar, du côté de l'aéroport, l'arboretum qui présente dans un beau décor toute la flore du sud ouest de Madagascar avec des explications de passionné. Une visite trés d'intérêt lorsqu'on se dirige ensuite vers Anakao où 90% de la flore est endémique. Il est possible de manger sur place.